lundi 6 avril 2015

In love with Hedwig

Chère Laurence,

J'avais prévu de te raconter comment, après une petite semaine à peine, je suis imbattable pour m'orienter dans Manhattan, comment, après un moment de confusion, je suis devenue une adepte des rues numérotées par ordre croissant, comment j'indique leur chemin aux autres touristes, et comment New York a déjà un petit goût de "chez moi".
Je voulais aussi te décrire ce sentiment étrange en découvrant une ville qu'on a l'impression de connaître déjà. Parce qu'elle fait l'objet de tant de descriptions et de fantasmes. Mais aussi parce qu'elle est si proche de nos capitales européennes. Du coup, tout semble normal, mais juste un peu décalé. Les passants pressés pourraient être des parisiens stressés. Les rues sont juste un peu plus pleines de voitures, un peu plus riches en taxis jaunes et en hummers si hauts que je n'arrive pas à voir le visage des conducteurs. Le réseau de métro est aussi grand que celui de Londres, et aussi sale que celui de Paris - mais les différentes directions sont juste un peu moins bien indiquées.

Bref, chère Laurence, je ne parlerais pas de tout ça, car tout à changé samedi soir. Laurence, I am in love. C'est du sérieux. I'm completely smitten. Je ne pense plus qu'à elle et je chantonne son nom dans mon sommeil...
Samedi, on est allés voir Hedwig and the Angry Inch. C'était une débauche de flashs et de guitares saturées, de fourrures, perruques et paillettes. Hedwig était interprétée (pour l'une de ses toutes dernières représentations apparemment), par John Cameron Mitchell qui était fa-bu-leux. Accompagné par la toute aussi fabuleuses Lena Hall. J'ai été émue et captivée, et j'ai eu l'impression de me transformer en fan dès les premières notes de la première chanson.
Je te laisse donc en musique, car Hedwig saura mieux te dire tout ça que moi. (Et avec Neil Patrick Harris, just because.)


- Aurélie

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